Un mois de mesures de l’air à Roscoff

Publié le par CUZON


Le projet de recherche RHaMBLe
(Reactive Halogens in the Marine Boundary Layer)
rassemble les chercheurs de 5 universités anglaises. :

·        Manchester,

·        Leeds,

·            York,

·             Leicester

·             Cambridge

et est financé par le Natural Environmental Research Council (NERC) du Royaume-Uni au sein du programme Surface Ocean Lower Atmospheric Studies (SOLAS) .

Trois campagnes de terrain vont permettre d'étudier les impacts du cycle des composés naturels halogénés (iodés et bromés) dans l'atmosphère marine.

A Roscoff, l'Université de Bristol complète notre consortium pour les premières expériences. 

A Roscoff, nous allons mener une étude sur les impacts des émissions des algues sur la chimie de l'atmosphère côtière.

Nous avons réalisé auparavant des expériences à Mace Head, près de Galway sur la côte ouest de l'Irlande, où il a été découvert que les émissions de composés iodés par certaines espèces d'algues peuvent affecter la chimie atmosphérique de 2 façons:

·                Il a été montré que de telles émissions d'iode pouvaient affecter la quantité d'ozone dans les basses couches de l'atmosphère et affecter significativement la capacité de l'atmosphère à évacuer les polluants.

·        Il a été aussi montré qu'à marée basse, l'émersion des algues conduit à un accroissement considérable de l'émission de très petites particules (autour d'un millionième de millimètres de diamètre). Ces particules n'ont pas d'effet néfaste direct, mais elles contribuent à la formation de nuages. Ainsi, les émissions des algues peuvent avoir un impact sur le climat local, mais peut être aussi sur te climat global.

Nous avons décidé de tirer parti de l'abondance et de la diversité des algues sur l'estran à Roscoff, et également de l'importante expertise de la Station Biologique sur la biologie et la physiologie des algues, pour approfondir nos connaissances sur les impacts des émissions côtières. 

*L'étude côtière à Roscoff est la première du projet RHaMBLe.

Les deux autres séries d'expériences se dérouteront en Mai et Juin 2007 et viseront à étudier les impacts des émissions de composés naturels halogénés dans l'atmosphère au dessus des zones océaniques lointaines.

Notre campagne se déroule du 1er septembre au 1er octobre 2006 (avec un court temps de mise en place et de désassemblage des expériences). Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos questions sur nos expérimentations ( merci d'avance de votre indulgence pour notre français imparfait ),

Nous remercions chaleureusement la ville de Roscoff, et en particulier la Station Biologique, pour avoir facilité l'installation de nos expériences et nous espérons que nous causerons seulement une gêne minimale par notre implantation.


       

  • Les émissions des algues influent sur le climat local
    • En place depuis le début septembre avec leurs laboratoires, les équipes de chimistes anglais, stationnées sur la cale du Vil, ont présenté jeudi après-midi, à la station biologique, les premiers résultats de leur étude roscovite sur l'influence climatique des algues.

      En présence de Philippe Potin, coordinateur du projet Rhamble pour la France, Gordon McFiggans, responsable des équipes, a expliqué que «le consortium a mené une étude sur les impacts des émissions des grandes algues sur la chimie de l'atmosphère.»

      Il est maintenant possible de comparer cette étude à celle menée précédemment près de Galway, en Irlande, il avait été découvert que les émissions des composés iodés par certaines espèces d'algues peuvent affecter la chimie atmosphérique.

      D'une part, ces émissions affectent la quantité d'ozone dans les basses couches de l'atmosphère et réduisent la capacité de l'atmosphère à évacuer les polluants. D'autre part, il a été montré qu'à marée basse, l'émersion des algues conduit à un accroissement considérable de l'émission de très petites particules (un millionième de millimètres de diamètre) qui n'ont pas d'effet néfaste direct, et qu'elles contribuent à la formation des nuages. Ainsi les émissions des algues ont un impact sur le climat local et aussi sur le climat global.

      Pour finaliser leur projet, les chercheurs anglais vont maintenant se diriger vers le Cap Vert, au départ de Lisbonne pour tirer leurs dernières conclusions.

      Ouest-France 30 septembre 2006
  • Vidéos de FR3 Bretagne et des chercheurs
  • - pour lire les vidéos cliquez sur le petit triangle à gauche en dessous de l'image

Extrait de l’Ouest-France du 29 août 2006

Publié dans Avis de citoyen

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